En novembre 2021, nous avons lancé notre nouvel incubateur en région Île de France. 
L’objectif ? Créer un nouveau modèle d’intégration de nos jeunes recrues pour leur permettre d’appréhender parfaitement le métier, notre entreprise et son fonctionnement mais également le marché et secteur Parisien. 9 mois plus tard, quel est le bilan ? 
Élie Charles-Aristide et Rachid Bouyahyaoui, les formateurs, reviennent sur cette aventure. 

Présentation des formateurs

Tout d’abord, pouvez-vous vous présenter ? 

Rachid : J’ai débuté en 2017 comme opérateur de repérage chez AC Environnement. Je suis ensuite passé opérateur de repérage confirmé puis opérateur de repérage expert. Je suis orienté tout diagnostic. Et depuis, je suis formateur au sein de l’incubateur. 

Élie : Je suis entré il y a 6 ans chez AC Environnement. J’ai commencé en tant qu’opérateur de repérage puis j’ai monté les échelons et suis devenu chargé de projets. J’ai ensuite intégré la direction technique en tant qu’assistant à maîtrise d’ouvrage et sur l’offre SS4 (NDLR : sous-section 4) afin de m’occuper des problématiques de gestion de l’amiante pour nos clients. Et l’an dernier, la Direction d’AC Environnement m’a donné la chance de développer avec Rachid, le projet incubateur.

Qu'est ce que l'incubateur AC Environnement

formation diagnostiqueur ac environnement

Rachid : Un incubateur, c’est un endroit spécifique et dédié où nous pouvons prendre le temps de former et ainsi de bien accompagner les nouveaux techniciens qui intègrent AC Environnement. 
Il faut savoir qu’avant, les techniciens qui intégraient le Groupe travaillaient en doublon avec un technicien plus expérimenté. Cela avait son avantage, car ils étaient rapidement mis dans le bain. A contrario, ils avaient un planning journalier à respecter avec une cadence de travail déjà importante pour un démarrage, car nous sommes à Paris et la demande est très dense. Et surtout, toutes les prestations n’étaient pas forcément abordées. 

Élie : En effet, l’obtention de la certification n’est absolument pas suffisante. Elle va apporter des compétences théoriques, mais comme dans tout métier, la pratique est souvent très différente. Et tous les techniciens ne sont pas à l’aise avec la pédagogie. Ils peuvent être de très bons professionnels, mais rencontrer des difficultés à transmettre.  
Via l’incubateur, nous intégrons plusieurs fois par an, pour 3 mois, 2 sessions de 4 techniciens. Le pré-requis : qu’ils aient d’ores et déjà obtenus leurs certifications.  

Comment se déroule le programme ?

La première semaine, nous leur présentons l’entreprise, ses valeurs et le savoir-être. Nous leur fournissons le matériel, leur présentons et expliquons les outils et logiciels et aussi tout ce dont ils peuvent avoir besoin pour leur vie dans l’entreprise (poser des congés, faire des notes de frais, etc.). C’est une semaine majoritairement théorique. L’idée étant d’être transparent et de mettre en avant les avantages autant que les contraintes du métier et du poste. 
Dès la fin de cette présentation, nous partons sur le terrain. Nous leur montrons l’utilisation concrète de tous les outils et les mettons en situation sur tout type de diagnostics. Finalement, c’est là que nous commençons à vraiment les former. Ils vont directement dans les logements, chez les bailleurs sociaux et réalisent les diagnostics attendus. 

intégration diagnostiqueur immobilier

Rachid :  Au début, les techniciens partent avec moi, je les accompagne de A à Z, leur montre comment réaliser un diagnostic selon la demande et le besoin du client. Nous abordons toutes les prestations et, au fil du temps, les techniciens montent en compétences et en autonomie sur les diagnostics. Évidemment, au début, nous filtrons les missions. Nous les positionnons sur des diagnostics adaptés à leur niveau et nous nous assurons que les collaborateurs peuvent faire la mission dans de bonnes conditions. Pour ceux qui ont un peu plus de facilités, nous leur proposons des missions un peu plus compliquées mais toujours à leur rythme.
Grâce à l’incubateur et parce que notre mission est de les mettre en confiance et de les accompagner, nous nous adaptons aux besoins et à la progression des techniciens. Il y a ceux qui sont rapidement à l’aise, ceux qui ont plus de difficultés ou besoin de plus de temps et enfin ceux qui ont déjà une connaissance du milieu du bâtiment. 

Élie : Cela nous permet de bien connaître les compétences de chacun, et si un technicien bloque sur un point, nous pouvons aussi l’envoyer une semaine avec un collaborateur en particulier qui pourra lui montrer et l’aider dans son apprentissage. 
Le but, c’est qu’au bout de 3 mois, ces nouveaux techniciens soient autonomes sur à peu près n’importe quel type de mission. Et qu’ils soient confiants et à même d’effectuer et réussir leurs missions, seuls. 

Quel type de profil accueillez-vous ?

Élie : Nous accueillons deux types de profils. Le technicien qui a toutes les certifications et qui va donc s’orienter vers ce qu’on appelle le cycle court : diagnostic immobilier, DPE, gaz, électricité, amiante, etc. Ou bien des profils orientés bâtiment : amiante, plomb et termites avant travaux.  
Au départ, ils sont mélangés dans les sessions. Et ensuite, nous les scindons par type de profils. 

Rachid : Notre but, une fois encore, est de les accompagner vers l’autonomie. Aussi, nous faisons le lien avec la Direction Technique pour que tous les techniciens soient informés et formés sur les différentes évolutions réglementaires et les éventuelles nouvelles méthodes de travail à mettre en place.

formation diagnostiqueur immobilier

Quel est votre retour d’expérience depuis novembre ?

Rachid : Nous sommes bien sur les objectifs que nous nous étions fixés. Ce qu’il faut savoir, c’est qu’auparavant sur notre secteur parisien, seule la partie « connaissance de l’entreprise » était transmise. Il n’y avait pas cet accompagnement métier progressif, mais seulement la réalisation de missions en doublon. Si c’est une étape utile et importante, elle est approfondie et améliorer via l’incubateur. Alors aujourd’hui, lorsque je vois tout ce qui a été réalisé en 9 mois, je suis vraiment satisfait. 
Pour les quatre premiers techniciens qui sont entrés en formation, nous avons suivi à la lettre le programme que nous nous étions fixé. Avec le retour d’expérience, nous l’avons fait évoluer en prenant, par exemple, un peu plus de temps sur certains points.

Élie : Les retours sont bons. Les techniciens se professionnalisent plus vite que par le schéma classique. Et pour le Groupe, c’est l’assurance d’avoir des techniciens expérimentés plus rapidement sur un marché parisien en forte activité ! 
Et puis l’incubateur permet aussi de créer une cohésion de groupe entre les nouveaux arrivants. Ils apprennent à se connaître, échangent et partagent plus qu’un métier et une entreprise. Cela donne parfois naissance à des équipes de foot lors des moments de convivialité ! C’est top !

Comment voyez-vous cet incubateur évoluer ?

Élie : La question est en pleine réflexion. Rien n’est défini. 

Rachid : L’incubateur sur la région parisienne est une réussite. En termes de formation et d’intégration. Pendant 3 mois, nous sommes aux petits soins pour nos techniciens.  

Élie : L’incubateur a été créé en premier lieu en Île-de-France compte tenu de l’étendue de son marché et de l'abondance des demandes. En 9 mois, le constat étant positif. 

 

formateur ac environnement                                         expert ac environnement

Rachid BOUYAHYAOUI,                             Élie CHARLES-ARISTIDE, 
Référent technique régional                       Référent technique régional
et formateur                                                et formateur