La silice cristalline est présente dans de nombreuses roches et de ce fait, nous la retrouvons dans des domaines variés, l’industrie et le bâtiment en tête, mais aussi dans des secteurs plus improbables. L’inhalation de ces poussières de silice peut avoir, sur le long terme, des effets graves sur la santé. C’est pourquoi AC Environnement s’engage auprès de ses clients par la maitrise totale du processus de contrôle des expositions professionnelles, et veille ainsi à la santé de tous !
Publié le 01 mars 2022
La silice cristalline, c’est quoi ?
Déjà, si la silice est « cristalline », c’est qu’elle est à l’état libre, c’est-à-dire sous forme de poussière.
Ensuite, la silice est un composant que l’on retrouve le plus fréquemment dans le granite, le grès ou le sable ce qui fait d’elle un élément prédominant dans le monde des travaux publics et de l’industrie…mais aussi dans celui des prothésistes dentaires, de la bijouterie, de la céramique, du textile, des cosmétiques, des briques ou de la verrerie où elle est utilisée comme matière première. Et la liste n’est pas exhaustive !
Cela concerne qui ?
Même si la proportion de personnes exposées, hommes et femmes, est relativement stable depuis le début des années 2000, il n’en reste pas moins que, d’après l’enquête SUMER effectuée en 2017, près de 360 000 personnes seraient en contact avec la silice, peu importe sa forme.
Selon le site de Santé Publique France, les secteurs d’activité les plus touchés seraient la fabrication de produits minéraux non métalliques et les industries extractives suivies de près par les métiers de la construction, la métallurgie ou encore le captage, le traitement et la distribution d’eau.
Ses effets sur la santé
Ils sont néfastes, ne nous mentons pas. Il est alors important de considérer la réduction drastique des expositions professionnelles à la silice cristalline dont les effets peuvent être invalidants et les pathologies reconnues au titre de maladie professionnelle.
En effet, elles peuvent provoquer irritations en tous genres ou bronchites chroniques. Les particules les plus fines de la silice cristalline peuvent aussi s’insinuer dans les voies respiratoires et se déposer sur les alvéoles pulmonaires provoquant une silicose, affection grave et irréversible. Elle est enfin classée comme cancérogène pour l’homme.
Comment s’en protéger ?
Il faut tout d’abord évaluer les risques en inventoriant tous les produits, procédés ou matériaux susceptibles de répandre de la silice cristalline puis en définissant les conditions de travail exposantes et les niveaux d’exposition.
Il faut aussi prévenir les risques par la substitution de la silice, lorsque cela est possible, par une autre matière (un autre minéral moins nocif par exemple) ou un autre procédé. Le cas échéant, il faut alors trouver des solutions permettant de diminuer au minimum les risques encourus.
Il est ainsi recommandé de vérifier le matériel utilisé, de correctement équiper les postes de travail et/ou les hommes avec des équipements de protection individuelle, de ventiler autant que possible, de suivre les mesures d’hygiène adéquates, mais aussi d’informer et former le personnel.
Enfin, l’entreprise se doit de mettre en œuvre le suivi de l’état de santé de ses salariés et le suivi post-professionnel.
Que dit la réglementation ?
La silice cristalline a intégré la liste des substances cancérogènes depuis l’arrêté du 26 octobre 2020.
Aujourd’hui, la limite d’exposition professionnelle à la poussière de silice a été fixée à 0,1 mg/m3 et les travaux exposant les jeunes travailleurs de moins de 18 ans sont interdits (sauf dérogations).
Si un salarié est exposé, son employeur se doit de respecter la réglementation spécifique aux agents CMR relative aux contrôles des valeurs limites d’exposition, du risque chimique sur les lieux de travail et sur les mesures de préventions mises en place.
S’il y a exposition, l’entreprise se doit donc de faire réaliser par un organisme neutre, des contrôles périodiques.
L’offre d’AC Environnement
Chez AC Environnement, nous sommes accrédités Cofrac* en hygiène industrielle sur une centaine de composés dont la silice cristalline notamment.
Grâce à notre méthodologie éprouvée, nous vous aidons à protéger vos salariés et à préserver votre entreprise. Nous vous écoutons et vous accompagnons dans le respect des obligations réglementaires pour le contrôle de l’exposition aux composants dangereux pour la santé.
AC Environnement couvre l’intégralité du territoire grâce à une équipe composée de préleveurs qualifiés et de stratèges habilités :
- Nous établissons ensemble la stratégie à adopter.
- Nous réalisons tous les prélèvements sur site durant la durée de l’exposition, quelle que soit la durée grâce à nos 25 pompes Gilair et nos 15 capteurs CIP10.
- Nous les envoyons ensuite dans l’un de nos trois laboratoires partenaires accrédités pour analyse.
- Enfin, nous posons des diagnostics et faisons des préconisations pour le respect des valeurs limites d’exposition professionnelle (VLEP)
AC Environnement se fait donc fort de prendre soin de vous en rendant plus responsables, entreprise et salariés.
*Prestations couvertes par des accréditations COFRAC section “essais n° 1 - 6001 portée disponible sur le site www.cofrac.fr